Programmes de développement des compétences sociales : une majorité de femmes ?

Le développement des compétences sociales – également appelées soft skills – est devenu un sujet majeur dans le monde du travail. Les entreprises sont en effet de plus en plus conscientes de la nécessité de favoriser l’épanouissement de leurs salariés, avec par exemple des programmes de mentorat.

Parallèlement, la société évolue vers un engagement croissant en faveur de la parité et offre de nombreuses opportunités pour le développement de la carrière des femmes. Dès lors une question peut se poser : les femmes sont-elles plus nombreuses à adhérer à des programmes de développement des soft skills que les hommes ? Pourquoi cette présomption ?

 

Un intérêt croissant pour le développement des soft skills

Le développement des softs skills a gagné en popularité ces dernières années, ce que confirme l’enquête réalisée en France en 2021 par l’institut de sondage OpinionWay : près de 75 % des adultes interrogés (75% de femmes et 73% d’hommes) déclaraient avoir suivi au moins une formation en développement personnel au cours de leur vie !

 

Un intérêt attribué principalement aux femmes

Des facteurs sociaux, culturels et personnels peuvent contribuer à cette perception erronée que les femmes sont plus enclines à s’engager dans des programmes de développement des soft skills :

1. Les pressions socioculturelles

Dans de nombreuses sociétés, les femmes ont historiquement été responsables de la gestion des relations interpersonnelles, de la famille et du bien-être émotionnel de leurs proches. Cette responsabilité émotionnelle peut les inciter à rechercher des ressources, comme les programmes de développement personnel, pour les aider à gérer ces responsabilités.

2. La communication émotionnelle

Les femmes sont parfois perçues comme étant plus ouvertes à l’expression de leurs émotions et à la remise en question que les hommes. Cette ouverture émotionnelle peut les amener à chercher des moyens de mieux comprendre et gérer leurs émotions. Les programmes de développement personnel offrent alors des outils précieux.

3. La publicité ciblée

Du fait de ce qui précède, l’industrie du développement personnel peut avoir identifié les femmes comme une cible privilégiée et de fait, les cibler explicitement dans les campagnes publicitaires, ce qui peut laisser entendre qu’elles sont les premières concernées.

4. La stigmatisation masculine

Il peut y avoir, au sein de certaines cultures, une stigmatisation des hommes qui cherchent de l’aide pour des problèmes émotionnels ou qui s’engagent dans des activités de développement de leurs compétences relationnelles. Cela peut conduire certains hommes à éviter ces domaines, de peur d’être mal considérés par leurs pairs.

 

Le mentorat : une démarche pour diffuser le développement des compétences sociales

Ainsi, au vu de ces chiffres, les programmes de développement des compétences sociales sont essentiels pour les hommes et les femmes et ne sont donc pas une affaire de genre. Ces accompagnements, dont tous peuvent bénéficier, participent à l’évolution positive de la culture d’entreprise vers davantage d’équité et d’inclusion.

A cet égard, le mentorat émerge comme une démarche largement plébiscitée, en fournissant un espace où les salariés, grâce à leur mentor peuvent discuter de leurs défis et trouver des solutions, en bénéficiant de l’expertise, du réseau et du soutien émotionnel de leur mentor.

 
En conclusion, le développement des compétences sociales, qui attire un public équilibré en termes de genre, est un domaine d’intérêt croissant pour les entreprises qui souhaitent armer leurs salariés face aux évolutions constantes et rapides du monde du travail. Le mentorat permet de favoriser ce développement au travers de relations interpersonnelles fortes et durables.  

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